La Coopération suisse se concentre sur 3 zones dites
prioritaires. Ces zones ne sont pas délimitées de
manière rigide ou administrative, elles représentent un
point d’ancrage géographique à partir duquel un
rayonnement des différents champs d’activités est
possible.
- Zone de Gaya (région de DOSSO) :
son fort potentiel productif agricole et son
|
Les 3 zones
d'intervention | caractère
frontalier sont favorables à l’activité économique et
à la fiscalité locale. La Coopération suisse y
bénéficie d’une longue expérience de gestion des
terroirs et des changements perceptibles sont
observés, notamment dans la maîtrise d'ouvrage locale.
En conséquence, il s'agit de poursuivre la progression
d’une situation de "faire" à une situation de "faire
faire".
- Zone de Maradi (région de MARADI)
: ses systèmes de production se modernisent à travers
une mécanisation et une diversification des cultures.
Cette modernisation pourrait connaître un essor
supplémentaire si des actions en faveur de l'accès aux
marchés, notamment nigérians, étaient favorisées. La
chefferie traditionnelle et les religions sont
influentes. Dans cette zone la Coopération suisse
dispose d’une longue expérience dans les domaines de
l'hydraulique et de la transhumance. La maîtrise
d'ouvrage initiée à travers l'amélioration de l'accès
des populations aux infrastructures de base doit être
consolidée.
- Zone de Téra (région de
TILLABERY) : située non loin des frontière
avec le Burkina et le Mali, cette zone est
caractérisée par une fragilité de l'économie et de
l'écologie, une situation de vulnérabilité des
ménages, la coexistence de plusieurs ethnies et des
conflits fonciers potentiels. Les actions de la
coopération au développement y sont inévitablement
dotées d’une part d'assistance, mais le potentiel
hydrique de surface constitue une potentialité de
production agricole et d’élevage qui peut être
valorisée par des ouvrages pour la conservation des
eaux et des sols et par des pistes de désenclavement,
réalisés en approche
HIMO.
|