Mme Angeline Fankhauser, le 14 novembre 2006.
Cher Président du RUIG,
Cher Monsieur Dufour,
Cher ami,
Votre anniversaire nous donne l’opportunité de cette rencontre "en famille". Nous en sommes très heureux, puisque cela nous donne l’occasion de rencontrer de vieilles connaissances et des personnes qui nous sont chères.
Nous voulons donc vous présenter nos vœux les meilleurs. Nous vous souhaitons une bonne santé (sans coquetterie un souhait important vu l’année de naissance que je partage avec vous) et un avenir rempli de satisfactions dans tous les domaines de votre vie.
Un petit cercle dont vous faisiez partie a préparé l’aventure et dessiné une grande idée: Etablir un réseau entre la/les sciences et les institutions internationales. Une idée de Genève qui doit passer de l’état cantonal au statut national, devenir aussi une idée commune des Confédérés et de la Confédération.
La communauté RUIG a pris vraiment cours au début de ce siècle. Au long du parcours commun, nous avons pu apprécier tout d’abord votre courtoisie, une politesse de négociations parfois (souvent ?) confrontée au langage râpe de la politique, mais aussi votre opiniâtreté.
Sans votre engagement pour la cause RUIG, je ne sais pas si nous serions là ! Il a fallu votre "Hartnäckigkeit", votre ténacité pour mener la mission du RUIG en direction du bon port! Il n’a pas été toujours facile de garder tous les matelots à bord. Des vents divers ont créé quelques turbulences. Les vagues se sont aplaties.
Nous allons sans aucun doute atteindre à temps le bon port ! Votre charme, votre perspicacité et votre lucidité n’y ont pas été pour rien.
Les petits cadeaux que nous avons préparés pour vous sont des signes de sympathies très personnels. Par exemple une brochure de recettes récoltées à l’époque parmi les parlementaires dont j’ai fait une fois partie. Vous y trouverez de quoi vous régaler. C’est plus digestible que la politique journalière !
Merci, Monsieur le président, pour votre engagement.
Santé et prospérité !
P.S.: Lors de nos souhaits de santé, nous ne doutions pas de la maladie qui allait nous prendre ce cher ami. Jean-Marie Dufour a assumé son sort avec beaucoup de courage. L’espoir l’a soutenu avant qu’il soit obligé de capituler. C’est pour moi un grand honneur de perpétuer sa grande idée de la mission du RUIG.